Qui sommes nous ?
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Ce que l’on veut, ce que l’on ne veut pas.

Nous sommes des habitants des quartiers du Marais et de Mont-à-Camp à Lomme et des Bois Blancs à Lille.
Nous avons créé Deul’Air :
– pour obtenir une remise à plat des opérations d’aménagement urbain prévues autour de la Deûle, à Lille et à Lomme. Ces projets n’ont pas fait l’objet de débats à la hauteur des enjeux.
– pour des environnements favorables à la santé et accessibles à tous (beaucoup plus de nature, des logements à loyer et prix modérés), aux Bois Blancs, au Marais, à Mont-à-Camp et, avec une préoccupation particulière pour les habitants des Aviateurs,
– pour faire de nos quartiers, des quartiers agréables à vivre pour tous et à long terme ,
– pour lutter contre l’hyper densification, le « bétonnage » en cours et à venir de nos quartiers,

CE QU’ON VEUT : D’ABORD ! MOINS DE BÉTON. DES LOGEMENTS SOCIAUX, ET PUIS, DES RUES VIVANTES ET BEAUCOUP PLUS DE NATURE,
D’abord ! Moins de béton :
– Les Rives de la haute Deûle sont au départ une très belle opération d’aménagement, mais depuis 2017 l’idée de la MEL (Métropole européenne de Lille) et de la ville de Lille, c’est de rajouter des logements, des bureaux partout, de sur-densifier le projet initial (https://deulair.fr/2022/04/05/les-recours/ ).
Aujourd’hui, on voit les immeubles qui s’encastrent les uns dans les autres autour d’Euratechnologies. C’est ce modèle qui va être démultiplié, à la manière de Porte de Valenciennes (image Boschetti/ étude d’impact) .
Les différents projets ont été présentés par tranches, sur la base de documents incomplets. Il faut rappeler que le grand projet urbain rives de la haute deûle, s’étend sur 100 ha, sachant que la première opération, celle qu’on voit autour d’Euratechnologies ne fait que 25 ha… la seconde prévoit 13 hectares en plus, sur le Marais et Boschetti, et 10 hectares sur la partie Aviateurs-Pointe des Bois Blancs. Ce qui signifie que d’autres projets sont encore dans les cartons (en tout ça fait pas 100 ha). Soit l’équivalent de 4 000 logements en plus à terme (= x habitants en plus) !
On nous objecte la protection des terres agricoles et le besoin en logements :
– la MEL (Métropole européenne de Lille) est à 50 % agricole, elle doit le rester… voire développer ses capacités en quantité et surtout en qualité (pour une agriculture durable, des circuits courts de proximité et non pour une agriculture industrialisée). La MEL, c’est 400 ha de friches industrielles de manière récurrente ; ce sera bientôt aussi des friches commerciales… Il y a donc beaucoup à faire sur le tissu urbain existant pour les besoins en logement, sans aller sur les terres agricoles. Le nombre de logements vides à rénover doit être aussi considéré. La MEL doit être plus drastique dans la protection des terres agricoles (cf Révision Générale du PLU). 110 ha dans les Weppes (à Illies-Salomé) seraient détruits pour y installer un entrepôt logistique (notamment pour Heineken). La LINO serait construite sur des terres agricoles, des jardins familiaux, des espaces majeurs de biodiversité, des corridors écologiques de voies ferrées…).
– Le besoin en logement Nous sommes pour la ville supportable, pour un territoire MEL équilibré entre la grande ville qu’est Lille et les autres villes moyennes et plus petites de la métropole lilloise et de la Région. On s’inquiète car Lille joue la métropolisation à son seul profit ; elle capte toutes les richesses (sièges sociaux, sièges administratifs…). La MEL, maître d’ouvrage des 2 opérations d’aménagement qui nous concernent, a un devoir d’équilibrer le vaste territoire de la MEL sur ses 95 communes.
Elle devrait, par exemple, veiller à ce que des sièges sociaux et administratifs aillent sur les villes de Roubaix et Tourcoing pour avoir un effet de levier positif sur ces communes qui sont en train de crever.
Et que dire des autres villes moyennes de la région ? Toute une partie du département du Nord, voire de la région des Hauts de France, se dépeuple depuis plusieurs années – et cela devrait continuer – au profit de la métropole lilloise.. Seules la MEL et l’agglomération de Boulogne ont une population croissante.
La répartition des emplois éviterait aussi les engorgements routiers autour de Lille et les trains bondées aux heures de pointe… Pendant ce temps, les villes moyennes et petites se voient de moins en moins desservies par le train. Ce qui freine leur développement. L’équilibre en termes de population et d’emplois n’a aucun sens si on le réfléchit uniquement à l’échelle de la MEL.
Cette logique de la « métropolisation » – qui concentre les richesses et les populations sur quelques capitales régionales françaises (parce que mises en concurrence) – fait également grimper de manière vertigineuse le coût pour se loger. Ce qui est une catastrophe pour ceux qui ont des revenus modestes. Avec ce type d’aménagement du territoire, la demande de logements sociaux ne peut que croître…
Aujourd’hui, sur nos quartiers, les promoteurs sont ravis :
– les logements se vendent comme des petits pains. La plupart des opérations d’achat d’appartements se fait au profit d’investisseurs qui louent ensuite à des habitants dont le rêve est ensuite de partir pour acheter ailleurs (il y a plus de personnes qui partent de la métropole lilloise que de personnes s’y installant !).
- en plus des 900 logements déjà livrés sur Rives de la Haute Deûle, les projets sont d’ampleur, et autour de la première opération Rives de la Haute Deûle, on a comptabilisé, en plus, la réalisation de + de 900 logements neufs…
- La Voix du Nord du 1/04/2022 estime que les projets le long de la Deûle entre Saint André et Marquette sont l’équivalent d’une ville de 15000 habitants,
- – les prix montent et les contentieux aussi (une chambre spéciale a été créée au Tribunal de Grande Instance ! )
Le modèle des maisons de ville est vertueux ; il peut s’accompagner de logements en collectifs dès l’instant où ceux-ci participent aussi à la vie urbaine de nos quartiers.
On sait que nos quartiers et nos villes ouvrières ont été bâtis densément autour des usines.
Dans certains quartiers, il y a un petit jardin par maison ; mais ce n’est pas toujours le cas.
De plus, s’agissant de petites maisons, souvent il a fallu mettre une pièce supplémentaire au détriment du jardin ou de la courette.
Nos maisons dites de ville sont néanmoins pleines d’avantages.
Nos rues sont constituées de maisons mitoyennes. On est donc loin du pavillon sur ces 2000 m² ! Et même sur 300 m² ! Et tous les 4-5 m, quelqu’un peut sortir de sa maison. C’est cela qui rend nos rues très vivantes, qui donne de la convivialité, car le voisin, la voisine ne sont jamais loin.
Comparées aux rues avec des immeubles collectifs qui ont souvent des Rez de Chaussée anonymes, avec des murs aveugles (garages, sous sols mi enterrés…), il n’y a pas photo !
Allez faire les « fenêtres qui parlent » avec des immeubles collectifs ! Mettre une annonce pour vendre… Faire savoir qu’il y aura une fête à tel endroit…
Maisons de ville, et petits collectifs bien insérés…
Lorsqu’il y a des logements collectifs (petits immeubles), s’ils s’installent dans une rue constituée, il est important que les rez-de-chaussée participent à la rue. Pourquoi ne pas mettre en rez-de-chaussée, des logements avec accès direct à la rue ?
Pour les autres collectifs, il est important qu’ils ne bloquent pas les passages et les vues. Ex l’ensemble de bâtiments rue de Tourville doit être contourné, mais les Aviateurs peuvent être traversés et laissent passer le regard vers la Deûle, le port fluvial et son activité.
Les nouveaux immeubles à venir doivent laisser des accès suffisants (confort toutes mobilités, y compris voitures) des vues et des perspectives en terme de lumière, d’ensoleillement…d’aération par rapport aux besoins de plus en plus important d’Îlots de fraîcheur.
Les immeubles qui viendront en bord de Deûle devront ne pas faire rempart au reste du quartier et laisser les points de vues sur l’eau et les sites de nature (place de la gare d’eau, friche du Marais)

PLUS PRÉCISÉMENT A PROPOS DES « AVIATEURS »
En parallèle … la MEL (Métropole européenne de Lille) et la ville de Lille ont décidé de faire partir les 350 familles des Aviateurs ! Les immeubles des aviateurs seront en partie détruits, obligeant plusieurs dizaines d’habitants à se délocaliser. Même si certains d’entre eux le souhaitent, pour d’autres cela s’impose à eux.
LES AVIATEURS
L’ensemble HLM, dans le quartier des Bois Blancs à Lille, doit son nom aux trois rues qui le composent – Coli, Nungesser et Guynemer – et à celle qui le borde – Mermoz. Six barres (deux par rue) abritent 350 logements (360 à l’origine). Un peu plus d’une centaine sont vides.
Ces bâtiments ont été construits dans les années 60 pour reloger les populations du quartier de Saint Sauveur qui faisait l’objet d’une rénovation.
Depuis de nombreuses années les Aviateurs appartenaient à LMH (Lille Métropole Habitat) qui les a récemment revendus à Vilogia. LMH a fort peu entretenu ces logements ; c’est peu de le dire…
Tout semble avoir été fait pour convaincre les locataires qu’ils devaient partir. Sauf que… sauf que les habitants entretiennent, malgré tout, leur propre logement et qu’ils y sont attachés, tout comme ils sont attachés à leur quartier. Il faut se souvenir que le quartier des Bois Blancs doit beaucoup aux habitants de cette partie du quartier. En effet, c’est grâce aux habitants de ces HLM que plusieurs associations virent le jour. Le club de football y recruta presque toujours ses bénévoles et avant que les installations du stade ne voient le jour, ceux-ci accueillirent souvent les premiers petits footballeurs du RCBB pour un bain mérité, voire pour un goûter. Le centre social vit ses premières activités hébergées dans un local rue Mermoz et son premier président habitait les Aviateurs. Le Chalet et avant lui la Baraka ou L’île aux trésors furent souvent et sont toujours animés par ses jeunes habitants.
LA RÉNOVATION DES AVIATEURS ? Oui bien sûr ! Comment être contre ? Mais quelle rénovation, et comment la mener ?
Tout d’abord, il faut savoir que l’annonce de cette rénovation / destruction a été faite quelques jours avant Noël en 2019, lors d’une réunion publique à l’école Brossolette. A l’appui de cette annonce, les locataires apprenaient que TOUS allaient devoir déménager. Ceux des 3 bâtiments voués à la destruction, bien sûr, et ceux dont les immeubles seront rénovés, aussi.
Pourquoi supprimer 3 bâtiments ? Sont-ils plus abîmés que les 3 autres ou gênent-ils plus que les 3 autres ? Si l’on peut rénover 3 bâtiments, pourquoi pas 6 ?
Faut-il faire déménager les locataires pour rénover les bâtiments ? De Tourcoing à Seclin, des articles de la Voix du Nord font l’éloge de rénovations sans déménagement. Dans des logements LMH ou Vilogia.
Ce qui est possible ailleurs ne l’est-il pas aux Bois Blancs ? Ou veut-on se débarrasser des habitants de ces HLM ?
Le 23/11/2021 dans la Voix du Nord, on peut lire : « Vilogia, propriétaire des résidences des Aviateurs aux Bois-Blancs, décroche près de deux millions d’euros pour mener la rénovation urbaine du secteur ».
Quand la Mairie met en place une concertation(1), de quoi s’agit-il ? De décider avec les habitants de ce qu’ils souhaitent ? Essaie-t-on de savoir s’ils veulent partir, s’ils acceptent de voir leur logement détruit, de le voir rénover et de quelle manière ? Pas du tout, comme toujours lorsque la Mairie de Lille parle de concertation, il s’agit de régler les détails quand les décisions importantes sont déjà prises (d’après les retours que nous avons, des personnes concernées ne sont pas bien informées, voire contraintes de partir malgré elles.)
(1) voir sur notre site : https://deulair.fr/2022/04/09/une-concertation-betonnee/
Vilogia s’engage à reloger les locataires actuels (encore heureux !), à payer les frais de déménagement (pour l’aller, mais pour le retour ?). Il s’engage pour les logements qui resteront en location à la fin de l’opération à garder des loyers équivalents, mais le loyer est fixé en fonction de la surface habitable, et si les balcons étaient agrandis… Ceux qui ont vu la composition de leur foyer diminuer (suite au départ des enfants, un divorce, le décès du conjoint), pourront-ils revenir dans la même surface au même coût ?

SUR LE SITE DE LA MEL, on peut lire :« Aujourd’hui aux Aviateurs : 350 logements sociaux Tous les bâtiments des Aviateurs qui ne seront pas déconstruits feront l’objet d’une rénovation complète. L’ensemble des locataires actuels seront relogés avant le démarrage des travaux. L’accompagnement des relogements sera effectué de façon personnalisée par des équipes sociales. Demain aux Aviateurs et sur la friche Montpellier : 650 à 750 logements diversifiés 40 % de logements locatifs sociaux dont environ 45% de logements réhabilités et 55% de logements neufs ; 30% accession sociale (dont environ 30% de logements réhabilités et 70% de logements neufs) ; 30% logements classiques (accession libre). «
Si l’on comprend bien tout à la gymnastique des chiffres de Vilogia, de nombreux logements (les nouveaux ?) seraient en accession et non plus en location. Combien de logements resteront accessibles aux locataires actuels ? Au total, il y aura plus de logements et… moins de logements vraiment sociaux !
Si la priorité avait été de reloger les locataires des Aviateurs aux Bois Blancs, pourquoi ne pas avoir commencé à créer des logements pour eux parmi les 900 logements construits en dix ans sur les « Rives de la Haute Deûle » !
Ce que nous refusons :
– La poursuite du processus en cours qui verra Vilogia vider les Aviateurs d’une partie de ses habitants en les démoralisant, en prétendant qu’il n’y a pas d’autre solution…
– La démolition des bâtiments actuels sans une réelle expertise indépendante,
– La construction de nouveaux bâtiments telle que prévue (600 à 750 logements à la place des 350 actuels).
Ce que nous voulons : le respect de la volonté des habitants !
Si certains veulent être relogés ailleurs dans le quartier, nous voulons que Vilogia mette tout en œuvre pour le permettre.
Si d’autres souhaitent rester dans le quartier mais pas aux Aviateurs, nous voulons qu’ils soient prioritaires dans les attributions futures.
Mais ceux qui veulent rester dans leur appartement doivent pouvoir le faire. Une étude sérieuse doit être faite pour connaître les possibilités de rénovation sans déménagement. Et Vilogia doit informer les habitants des rénovations envisagées, de la durée des travaux et des difficultés qu’ils doivent envisager pendant cette période. Des jeux, des espaces naturels, un cadre de vie agréable pour les Aviateurs !
DES QUARTIERS, DES RUES VIVANTES ET BEAUCOUP PLUS DE NATURE !
Comme écrit précédemment, nous voulons des quartiers et des rues vivantes : un urbanisme respirable et pas hors sol.
En terme de nature en ville à Lille et Lomme, on part de loin. Ayons de l’ambition !
Lille, c’est 14m² d’espaces verts publics par habitant. Si les Bois Blancs sont assez bien pourvus pour l’instant … vu les projets immobiliers… ça ne va pas durer !
Quant au quartier du Marais, c’est seulement 5,5 m²/hab d’après la mairie de Lomme [rapport Lomme en Transitions] (2,9 m²/hab en prenant en compte les critères de l’OMS*). Mont-à-Camp, même après transformation de l’ancienne place du marché, présentera encore, lui aussi, un grave manque d’espaces verts publics.
Nos quartiers sont un atout pour que Lille et Lomme atteignent les 45 m² par habitant (comme c’est le cas à Berlin ou à Montpellier…).
Lors des dernières élections municipales …. Madame Aubry a « rêvé » d’une ceinture verte pour Lille et même d’une forêt urbaine sur la presqu’île Boschetti !
Ne rêvons plus : faisons-les !
Les terrains de l’ex-teinturerie Montpellier, l’ensemble de la presqu’île Boschetti, les terrains du Marais, sont une opportunité, qui plus est en bord de Deûle, à ne pas rater pour donner toute sa place à la nature en ville.
De même sur Marais en bordure du grand gabarit, il y a des friches plus ou moins grandes (rue du train de Loos…) et plus ou moins petites, pour lesquelles il faut se mobiliser. Sur Mont-à-Camp, il faut repérer les lieux à développer, afin que nos quartiers participent de cette ceinture verte entre la citadelle Vauban, la gare d’eau et le parc urbain de Lomme et offrent une qualité de vie au moins à la hauteur de ce que réclame l’OMS*.
Il est important de noter que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise 10 m² par habitant de parcs et jardins publics de grande proximité (à moins de 5 minutes à pied) dans les quartiers très urbanisés.
Nb : l’OMS* exclut de ce ratio de 10 m² : les plantations d’alignement et d’accompagnement, les terrains de sports, les jardins spécialisés tels les zoos, ainsi que les « forêts urbaines » et les cimetières.
Il est de mieux en mieux connu que ces espaces verts apportent de multiples bénéfices sur la santé (santé globale, santé mentale, obésité, poids à la naissance, développement comportemental de l’enfant, mortalité… ) en favorisant la lutte contre les îlots de chaleur urbains, la préservation des sols et de la biodiversité, la pratique d’une activité physique, les interactions sociales, la restauration psychologique, ou encore le bien-être.
Pour reprendre les propos de l’actuel président de l’Institut national du cancer,
rappelons que «proposer des environnements favorables à la santé et accessibles à tous […] contribue à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé » et que « promouvoir l’équité entre les populations vis-à-vis de la santé relève de la justice sociale[…] »
A titre d’exemple, pour Marais, selon les préconisations de l’OMS , ce sont donc plus de 5 autres parcs comme celui du Rossignol qui s’avèrent nécessaires (64.000 m² supplémentaires) pour la qualité de vie des habitants de ce quartier .
Pour tout le territoire situé entre la Deûle, la gare de triage Lille-Délivrance et l’avenue de Dunkerque (quartiers Marais, Mont-à-Camp et une partie de Canteleu), il manque 130.000 m² (13 ha) d’espaces verts publics tels que l’OMS les définit (en considérant l’ancienne place du marché de Lomme comme étant déjà transformée en parc).
Nous devons donc repérer toutes les opportunités foncières, pour renverser la situation, pour obtenir une déclinaison de squares, parcs, cheminements publics selon les besoins de proximité, de déplacements quotidiens, mais aussi de nos besoins en qualité de l’air, en vues lointaines et dégagées.
Par ailleurs, depuis quelques années se sont développés en ville, des jardins partagés. Il nous faudra être attentifs à la pérennisation de l’îlot 26 ( nouvelle localisation à trouver ensemble), mais aussi aux besoins en jardins familiaux et ouvriers.
*Organisation Mondiale de la Santé
Enfin pour que la nature (la flore et la faune ) se réinstallent bien, il faut que les espaces le permettent , mais aussi que les rythmes de vie (jour/ nuit) soient respectés. Attention donc aux excès de la ville dite attractive, notamment sur et autour de l’eau.
CE QU ON NE VEUT PAS
- on ne veut pas être entourés de murs, de forêts d’immeubles, avec des vues et horizons bouchés.
- on ne veut pas d’ espaces minéralisés à l’excès (on veut un square Méo, plutôt qu’une place Méo, par ex.)
- on ne veut pas de logements entassés et en plus à loyers et prix immodérés.
- On ne veut pas que les habitants des Aviateurs soient exclus de notre quartier.
- on ne veut pas de quartier dortoir, mais un quartier vivant.
NOUS VOULONS :
Enclencher une nouvelle réflexion sur notre avenir avec la MEL et les villes de Lille et Lomme, pour un urbanisme respirable. De ce fait,
- être actifs sur le Plan Local de l’Urbanisme : la modification de 2021/ stopper les 2 grandes opérations immobilières sur Bois Blancs et Marais
- obtenir la révision générale de 2022 -2023/ protection plaine des vachers… friche rue du train de Loos…
- s’imposer dans les lieux de décisions (comités de pilotage et techniques)
- recevoir en temps réels les documents d’études et d’analyse afin de ne pas être mis au pied du mur. travailler en groupe et par thématiques pour que chacun puisse apporter sa contribution.nous organiser en réseau avec d’autres associations qui se confrontent aux mêmes problèmes que nous.
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