LA BALADE…

Bien sûr, comme tout un chacun, les membres de Deul’Air ! n’adorent pas se faire balader. Mais, quand l’invitation à la balade vient de la SORELI*, que le temps est très beau,, que nous brûlons d’envie de découvrir LE parc, nous n’hésitons pas un instant à relayer l’appel et à y participer en nombre ce samedi matin de juillet.

Et nous sommes nombreux (110 ? 120 personnes) La présence de plusieurs élus (qui contraste avec ce que l’on constate sur les Bois Blancs), une grosse mobilisation de la SORELI et de Res publica, cabinet de conseil en consultation achève de prouver l’importance que l’on nous accorde. Ou tout au moins, que l’on accorde à ce projet. Avouons-le, nous sommes aussi sensibles à ce que la SORELI présente le plan ci-dessous dans son document d’accueil ! Un document plus honnête que celui de janvier (à Euratechnologies) qui, sous prétexte de végétalisation des toitures, nous faisait prendre le projet pour un terrain de football.

Voici donc le projet de la SORELI vu du ciel, en attendant de le voir du sol, ce qui nous permettrait de visualiser la hauteur des bâtiments et les ombres portées de ceux-ci. Car, l’enchantement (relatif) ne dure guère quand il s’agit de RHD2…

De bâtiments, de béton, de constructions, il ne fut pas question. Cela ne « faisait pas partie du périmètre de la balade urbaine » et si notre avis était vivement sollicité c’était sur les « usages du futur parc » et pas sur autre chose ! Comme si on ne prenait pas en compte les murs (hauteur, largeur, position des portes et fenêtres…) d’une maison quand on aménage l’intérieur.

le trajet de la balade

Nous avons donc suivi l’aréopage Sorelien dans une visite à intérêt limité puisqu’elle a effleuré le sujet en se maintenant sur les bords de ce qui, selon les descriptions enthousiastes fournies, semblait devoir devenir dans 7 ou 800 ans une forêt primaire, ou, en tous cas, une zone trop sauvage pour s’y risquer ce samedi. La Directrice de la SORELI, pavant le chemin de cette aventure de ses mégots, rêva souvent de cet espace à préserver à tout prix que l’on pourrait, peut-être, observer d’un chemin surélevé ou au travers de regards taillés dans la palissade de protection.

Personne ne rêva sans doute aussi fort, et même si l’on peut apprécier que LE parc futur s’étale sur 2ha au lieu des 0,7ha prévus en 2017, on peut quand même refuser que cette friche, qui représente un des rares espoirs d’agrandir la superficie d’espaces verts du Marais se trouve, pour l’essentiel, enclavée dans le béton et réduite à la portion congrue. La mort de l’îlot 26 confirmée. Une zone à cultiver de 1000 m2 soient une petite dizaine de jardins à partager (en marron sur la carte en haut de cette page) Au total, un parc avec 240 arbres à mettre en parallèle avec les 250 arbres de la micro-forêt près du groupe Voltaire-Sévigné. En bref, un îlot de micro-nature (pour un quartier déjà sous-doté), sauvegardée mais perdue au milieu du millier de logements prévu par le programme.

*SORELI, Société Anonyme d’Économie Mixte de Rénovation et de Restauration de Lille, a été créée en 1982 par la Ville de Lille et la Communauté Urbaine de Lille

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