« Accéder au Parc » qu’ils disaient..

Beaucoup moins nombreux qu’en juillet dernier (45 présents, organisateurs compris) , nous nous sommes baladés samedi à l’invitation de la SORELI. Dire que nous avons découvert beaucoup de choses serait exagéré. Bien sûr, on nous a éclairés sur l’installation future de luminaires à détection de présence dans le Parc, on nous a promis des ruches et des chèvres, on nous a assuré la sauvegarde de tous les végétaux désirables déjà sur le site, on nous a peint le projet en 50 nuances de vert. La Directrice de la Soreli a même consciencieusement emporté tous ses mégots, Nous avons, une nouvelle fois, posé la question de savoir quelle serait la hauteur des bâtiments . Agacée, « on » nous a répondu qu’on posait toujours la même question, qu’on ne le savait pas encore mais que la limite supérieure des bâtiments serait R+6 ! La balade s’est poursuivie au large de ce futur parc, sur les frontières de l’ensemble de plus de 8 hectares et si nous n’étions pas là à cause de cela, nous aurions presque oublié que « la programmation est à 80% consacrée au logement » comme le dit si bien la page 39 de la brochure « Réunion publique RHD2 » http://www.ville-lomme.fr/Lomme-au-quotidien/Cadre-de-vie/Urbanisme/Projets-Urbains-Reunions-publiques‌ Alors, un parc ? C’est un peu démesuré pour ce qui mériterait plutôt le nom de « square entre les tours ».

Un projet d »environ 600 logements en tranche ferme (+ 180 quand l’entreprise Mory partira) + les logements déjà existants, + 103 logements à l’angle de la rue Churchill et du quai Hegel. Bref, un total de près de 1000 logements + une école et 6 parkings silo, enlaçant un amour de parc. Un projet immobilier qui se situe depuis le début, hors des limites de la concertation, Bien sûr, si l’on prend ce projet de manière isolée, c’est mieux, beaucoup mieux que ce qui a souvent été fait. 2000 nouveaux habitants qui se partageront 2 hectares de nature. On s’approche des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), mais ce projet anéantira une des dernières chances du quartier du Marais d’avoir un véritable espace nature, alors que ce quartier en manque cruellement (2,9 m2 par habitant au lieu d’un minimum de 10 m2 préconisés par l’OMS) !