PIECES DETACHEES

  • Avez-vous vu ce magnifique dessin en vous promenant… aux Bois blancs, à Mont à camp ou au Marais de Lomme ? Savez-vous à quelle adresse on peut le voir ? 

Nombreuses sont les représentations de fleurs, de plantes ou d’animaux sur les façades de nos quartiers. Partageons-les !

Si vous en repérez un, une, ou plusieurs, signalez-les-nous ! 

Envoyez-nous une photo… On se fera un plaisir de partir à leur recherche et de les publier !

Voire de les accompagner d’un petit texte ou d’un poème connu ou peu connu

A partir de toutes vos photos, nous envisageons une promenade « du patrimoine » en septembre pour partager tous ces trésors…

Nous avons tenté l’exercice avec cette première image, partir du poème de Robert Desnos

  • les poemes accompagnant l’image du jour

Si tu vas dans les bois,
Prends garde au léopard.
Il miaule à mi-voix
Et vient de nulle part.

Au soir, quand il ronronne,
Un gai rossignol chante
Et la forêt béante
Les écoute et s’étonne,

S’étonne qu’en ses bois
Vienne le léopard
Qui ronronne à mi-voix
Et vient de nulle part.

Le léopard       Robert Desnos

Que l’on pourrait transformer en citant Robert Desnos, d’après son poème « le Léopard » :

On s’étonne qu’aux Bois-Blancs

« Vienne le léopard

Qui ronronne à mi-voix

Et vient de nulle part ».

Si l’on considère que c’est plutôt un tigre, on peut penser au poème de Anne -Marie Chapouton,  « le tigre silencieux »

Je me coule

Et je me faufile,

Et je me déroule

Et je me défile,

Entre les herbes

De la jungle.

Sur mes pattes veloutées,

Personne ne m’entend marcher,

Personne ne m’entend approcher.

Anne-Marie Chapouton

Ou un tigre « militant »

J’ai décidé d’être un tigre, de combattre bec et ongles toute cette injustice qui m’entoure, de prendre parti pour les victimes et de crier la vérité même s’il elle dérange.

Mon nom est jamaica – José Manuel Fajardo

Et si c’est un guépard, alors c’est le poème d’Alain Hannecart qui s’impose :

Avec mes jambes longues mon beau corps élancé

Ma robe tachée de noir je suis un beau félin
Je suis mince comme un fil et mon corps se termine
Par une queue longue et fine qui sert de balancier

Tel un masque africain ma face est une énigme
Deux lignes coulent de mes yeux telles deux rides profondes
Comme coule le rimmel des filles qui se maquillent
Les jours où la pluie tombe ou que des larmes fondent.

Alain Hannecart

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